RENCONTRE AVEC FABRICE CARO

D’un côté : Fabrice Caro, auteur de deux romans, dont l’étonnant Le discours. De l’autre, Fabcaro, le bédéiste désormais culte. Absurde, énorme, son humour s’est définitivement imposé avec l’album Zaï zaï zaï zaï : la cavale rocambolesque d’un individu dont le seul tort est d’avoir oublié de présenter sa carte de fidélité au supermarché et de s’être enfui un poireau à la main. Citons également Et si l’amour c’était d’aimer, parodie hilarante d’un roman-photo dans lequel Madame couche avec un livreur à domicile, et Moins qu’hier (plus que demain) qui jette un sort hilarant à la vie de couple. Des albums qu’on lit et relit sans lassitude. Ce que Fabcaro et Fabrice Caro nous inspirent ? Un étonnement ébahi (mais où va-t-il chercher tout ça ?). Et de la reconnaissance (combien de jours gris, maussades, voire pire, nous aura-t-il sauvés ?). Sans compter le regard perçant et intraitable que les deux plumes de ce même homme posent sur toutes choses. Attention : perle rare.

La rencontre sera animée par Pierre Lungheretti, directeur de la Cité internationale de la Bande Dessinée et de l’image d'Angoulême.

À lire 

Fabrice Caro, Le discours, coll. Sygne, Gallimard, 2018.

À voir 

Le Discours, de Fabrice Caro, par Benjamin Guillard, dimanche 24 mars à 16h30